Benjamin Dichter dit qu’il a aidé à promouvoir et à coordonner une collecte de fonds en crypto-monnaie pour les manifestants qui sont descendus à Ottawa pour s’opposer aux mandats de COVID-19 l’hiver dernier.
Il raconte à une enquête publique qu’il est venu dans la capitale en janvier à l’invitation de Tamara Lich, l’une des organisatrices du « Freedom Convoy », pour être le porte-parole des manifestants.
La Commission d’urgence de l’ordre public examine la décision du gouvernement libéral d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence à la mi-février pour aider à dégager ce qui était devenu une occupation de plusieurs semaines du centre-ville d’Ottawa.
Dichter dit qu’il est venu à Ottawa dans le but de mettre fin aux mandats liés à la pandémie et de diffuser un message de «paix, d’amour, de liberté et d’unité».
Il dit qu’il s’est retrouvé en conflit avec d’autres organisateurs du « Freedom Convoy » à propos de la messagerie.
Deux autres organisateurs de la manifestation, Lich et James Bauder, doivent également comparaître devant la commission qui tient des audiences publiques à Ottawa jusqu’au 25 novembre.