Depuis la sortie de Yoshi no Zuikara Volume 1 l’année dernière, nous nous sommes attachés au protagoniste Tohno et à son quotidien de mangaka. Malheureusement, nous en sommes maintenant au dernier volume de la série, mais est-ce que cela s’avère être un bon départ ? Découvrons-le!

La dernière série de Tohno se vend toujours comme des petits pains et notre protagoniste a donc maintenant la possibilité de se détendre un peu sans craindre constamment que son travail ne soit pas performant et soit annulé. Cela conduit à un changement subtil dans le type de narration que nous avons vu jusqu’à présent dans la série.

Tout au long des six chapitres inclus dans ce livre, nous voyons Tohno garder son cousin, aider un chat errant, perdre sa clé de maison et se remémorer ses débuts en tant que mangaka. Il y a aussi une histoire à propos de Tohno essayant de respecter son échéance pendant une tempête qui lui coupe l’électricité. ce qui signifie qu’il doit terminer le manuscrit de manière traditionnelle plutôt que numériquement.

Parmi ceux-ci, mon scénario préféré tourne autour de Tohno aidant le chat errant. Pour commencer, il est déterminé à le soigner, mais alors qu’il s’attache de plus en plus, l’assistant Toshihito demande pourquoi il ne le garde pas simplement. Tohno insiste sur le fait qu’il peut à peine s’occuper de lui-même, encore moins d’un chaton, mais avec le temps, son opinion commence à changer…

Hormis les deux derniers chapitres du livre, il faut dire que j’ai trouvé ces récits un peu ternes. Surtout par rapport au volume 2, qui a doublé sa concentration sur le travail de Tohno. Cette entrée semble beaucoup plus axée sur la tranche de vie, ce qui serait bien si ce n’était pas le dernier livre. C’est décevant, c’est dommage.

Cela dit, les chapitres du tome 3 sont pas mal. D’une façon ou d’une autre. ils nous montrent à quel point Tohno a changé au cours du temps que nous avons passé avec lui et c’est gratifiant. La comédie est toujours aussi bonne, avec des expressions comiques au bon moment et des retours pleins d’esprit (généralement gracieuseté de la jeune fangirl Hiiro).

Quand tout est dit et fait. mes sentiments à propos Yoshi no Zuikara sont assez conflictuels. J’ai apprécié le temps que j’ai passé avec le casting, mais j’ai l’impression que cela a mis fin à un volume ou trop tôt. Tout comme nous avons appris à connaître tout le monde, il est temps de dire au revoir et c’est à la fois triste et pas satisfaisant. Si vous avez lu la série jusqu’à présent, je ne pense pas que vous serez déçu en soi, mais ce n’est tout simplement pas ce que je voulais voir se produire.

Cette lecture m’a donné envie d’approfondir le travail de Satsuki Yoshino. Yoshi no Zuikara était un manga délicieux rempli d’un casting original et d’émotions sincères, semblable à Barakamon, Je suis sûr. La nature courte de celui-ci le rend certainement facile à recommander également. L’auteur a une nouvelle série intitulée 18 actuellement en cours et bien qu’il ne soit pas encore sous licence, je serais impatient de le lire s’il trouve son chemin vers l’Ouest à l’avenir.

Yoshi no Zuikara Le tome 3 arrive en Occident grâce à Yen Press et a été traduit par Taylor Engel. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter et il y a beaucoup de notes de traduction à la fin du livre qui couvrent certaines des références les plus obscures.

Dans l’ensemble, en ce qui concerne les derniers versements, Yoshi no Zuikara est un peu décevant mais cela ne veut pas dire que c’était une mauvaise lecture par tous les moyens. Bien que j’aimerais que nous ayons la chance de suivre le casting un peu plus longtemps, il s’agit toujours d’une excellente série de mangas qui vaut la peine d’être ajoutée à votre collection.