Les histoires du Japon et d’un autre monde vivant côte à côte ne sont pas nouvelles, mais il est juste de dire que ces jours-ci, elles sont fortement dépassées par l’idée d’un protagoniste emporté ou réincarné dans un nouveau monde sans aucun moyen de rentrer chez lui. Aujourd’hui, je suis ici pour jeter un oeil à L’Autre Monde, Exploration du Donjon Le volume 1 qui tombe dans mon premier exemple plutôt que d’être une idée d’isekai plus moderne. Alors, offre-t-il une lecture intéressante?

L’histoire commence dans un autre 1946, lorsque l’existence d’un autre monde a été confirmée et que l’humanité a décidé de s’y construire une base. Cependant, en 1955, un livre a été publié, relatant tout ce qui s’était passé lorsque la première unité a été envoyée dans cet autre monde et comprenait des récits horribles de meurtre, de viol et de destruction du pays. Le chef du groupe a eu du mal à réfuter les affirmations et en 1956, l’unité avancée avait été complètement anéantie par quelque chose d’inconnu. Au final, les deux mondes ont signé un pacte de non-agression. Mais grâce à ces problèmes et au coût associé aux déplacements entre nos mondes, l’humanité a renoncé à s’y faire sa vie et s’est plutôt tournée vers l’espace.

Avance rapide vers les temps modernes et nous rencontrons le protagoniste Souya, qui a désespérément besoin d’argent pour aider sa sœur malade. Il est prêt à travailler n’importe quel type de travail pour joindre les deux bouts, ce qui le conduit à un concert louche pour une entreprise cherchant à envoyer une équipe d’explorateurs experts dans l’autre monde (maintenant connu sous le nom d’Autre Dimension) pour explorer le donjon là-bas. connue sous le nom de Tour de la Légion. On dit qu’il y a des richesses à l’intérieur du donjon qui maintiendront l’entreprise à flot et s’avéreront également une source d’énergie extrêmement puissante, bien que pour alimenter exactement quoi, Souya ne le sache pas.

Notre protagoniste accepte donc d’aller dans l’Autre Dimension où lui et son équipe ont un an pour accomplir leur mission et en attendant, Souya est suffisamment payée d’avance pour s’occuper de sa sœur et on lui promet qu’elle sera bien soignée si quoi que ce soit. lui arriver dans sa quête. Alors Souya part, mais à son arrivée dans l’Autre Dimension, il se retrouve seul avec rien d’autre que quelques compagnons IA pour la plupart brisés, des armes et de la nourriture. Compte tenu de l’état des robots et des fournitures, Souya n’a d’autre choix que de supposer que les cinq explorateurs experts qui ont été envoyés dans ce monde avec lui sont morts lors du transfert.

Heureusement pour Souya, l’une des IA revient à la vie et, bien qu’abîmée, elle s’avère toujours une aide précieuse pour lui. Avec son aide, Souya prépare une base d’opérations avant de se diriger vers la ville voisine qui abrite la Tour de la Légion. Il est peut-être seul maintenant, mais il a toujours l’intention de terminer sa mission et de rentrer chez lui vivant.

Avant même que Souya puisse mettre les pieds dans le donjon, il fait face à revers après revers, d’abord en ayant besoin d’un dieu avec qui s’associer avant que son inscription à l’aventure puisse être terminée. Après avoir été rejeté par tous les dieux de la ville, il finit par signer un pacte avec Mithlanica, une déesse de la tromperie et du secret qui prend la forme d’un chat et ne sera certainement que des ennuis. Pour aggraver les choses, Souya est la cible de marchands corrompus qui en veulent à ses armes, ce qui entraîne un combat brutal.

Avec plus de 300 pages, on peut dire sans risque de se tromper que ce livre est long et que l’auteur Hinagi Asami a beaucoup à faire. Mais je dois dire que dans ce cas, j’apprécie le travail qu’Asami a mis dans le monde. immeuble. Il y a évidemment une longue histoire entre ce monde et la Terre et cela est lié aux difficultés auxquelles Souya fait face maintenant en tant qu’« autre monde ». Les habitants de ce monde ne sont pas surpris par la technologie ou la façon de penser de Souya, ce qui signifie qu’il se fait à la fois des amis et des ennemis assez rapidement. La seule chose que j’aurais aimé que l’auteur ait plus étoffé, c’est Souya lui-même.

Souya est un combattant capable (pas surpuissant, mais peut certainement tenir le coup) et sait utiliser une arme à feu, presque comme s’il venait de l’armée. Il y a une référence au fait qu’il a déjà travaillé à l’étranger, mais sinon, nous n’avons aucune idée de ce qu’était son travail et pourquoi, venant du Japon paisible d’aujourd’hui, il serait si familier avec le combat. J’espère qu’au fil de la série, nous en saurons plus sur son histoire, car c’est la seule chose qui manque quelque peu en ce moment par rapport au reste de l’histoire.

Une autre chose que j’ai apprécié, c’est que cette série est similaire à des histoires comme PORTE : Là où les JSDF se sont battus ou Entreprise d’éclosion, qui font tous deux tourner les protagonistes entre un autre monde et la Terre, mais il y a aussi une différence clé. Dans ces séries, les militaires ont toujours été présentés comme les bons gars qui ne pouvaient pas faire de mal et bien que Souya travaille probablement toujours pour au moins le gouvernement japonais, j’apprécie que l’auteur garde l’élément militaire en dehors de cela.

Bien que cela se soit avéré être une longue lecture, je pense que la série est suffisamment gratifiante pour valoir le temps investi. Il est facile de se laisser absorber par les aventures de Souya et je suis impatient de voir où va l’histoire à partir d’ici. Malheureusement, nous ne pourrons peut-être pas voir son histoire jusqu’au bout. L’Autre Monde semble avoir été terminé au volume 3 en japonais, bien que le synopsis ne ressemble pas à la fin et que la série soit basée sur un roman Web de longue date, je soupçonne donc qu’il ne s’est pas bien vendu et qu’il a été coupé là-bas. Quoi qu’il en soit, cela irritera certains lecteurs, à moins qu’il n’y ait une fin quelque peu satisfaisante dans cet épisode. Nous devrons attendre et voir, mais c’est certainement une situation à garder à l’esprit si vous êtes un lecteur potentiel.

L’Autre Monde, Explorer le Donjon Le volume 1 arrive en Occident grâce à Yen Press et a été traduit par Alexandria McCullough-Garica. La traduction se lit bien, sans réelle plainte, bien que je pense qu’il y a ici une terminologie relative aux armes à feu qui n’est pas tout à fait exacte (bien que je ne sois pas sûr si cela fait partie du texte original ou de cette traduction). Comme mentionné précédemment, la série compte jusqu’à trois volumes au Japon tandis que Yen a le volume 2 dont la sortie est prévue en mars.

Inclus dans cette version sont des pages en couleur (illustrées par Kureta), qui montrent la grande collection de personnages et j’apprécie de pouvoir voir tout le monde en couleur dès le début plutôt que juste le protagoniste et un ou deux membres de la distribution. Même en dehors des pages en couleur, Kureta fait bien d’offrir une variété d’art tout au long du livre qui capture à la fois des moments importants de l’histoire et certaines des sections les plus décontractées de la vie.

Globalement L’Autre Monde, Explorer le Donjon Le tome 1 s’avère une lecture intéressante, potentiellement entravée par le fait que la série n’a pas duré très longtemps au Japon. Mais si vous cherchez quelque chose de différent dans le genre de l’autre monde, cela vaut le détour.