L’adaptation animée de La révolution magique de la princesse réincarnée et de la jeune femme géniale termine une course agréable dans la saison d’hiver 2023. Mais bien sûr, avec la poursuite des romans légers, les fans de la série ont encore beaucoup à apprécier. Aujourd’hui, jetons un coup d’œil à ce que le volume 3 a à offrir !

Alors que nous commençons ce troisième volet, nous trouvons Anisphia et Euphyllia traitant des retombées du volume 2, où le frère d’Anisphia, Algard, l’a combattue dans une bataille à mort et a fini par être déshérité et exilé du royaume. Alors qu’Algard n’est plus en ligne pour prendre le trône, il incombe à Anisphia de prendre le poste, ce qu’elle n’a jamais voulu mais qu’elle accepte néanmoins.

Ayant passé beaucoup de temps aux côtés d’Anisphia, il ne faut pas longtemps à Euphyllia pour se rendre compte que tout ne va pas bien avec la princesse alors qu’elle se pousse de plus en plus fort à faire son devoir pour se préparer à être un jour reine. La bonne Illia et son amie proche Titly sont également préoccupées par Anisphia mais peu importe ce qu’elles disent, elle porte simplement un sourire et leur assure qu’elle va bien.

Dans les chapitres racontés du point de vue d’Anisphia, nous constatons que la princesse est tout sauf correcte. Déchirée entre assumer un rôle qu’elle n’a jamais voulu mais auquel elle se sent obligée et souhaiter sa liberté pour développer davantage sa « Magicologie », notre protagoniste n’est qu’à un pas d’une dépression nerveuse complète. C’est pourquoi le reste de la distribution est si inquiet en la regardant ériger des murs autour de son cœur, ne montrant qu’un faux sourire qui ne cèdera probablement jamais à ses vrais sentiments si personne n’intervient.

Il incombe donc à Eupyllia de sauver Anisphia, un renversement de leurs rôles du volume 1. Plus Eupyllia a passé de temps avec la princesse, plus le couple s’est rapproché et maintenant Eupyllia admet librement qu’elle aime Anisphia (oui pour vous, yuri s’évente là, cela se veut romantique) et elle ne supporte pas de voir la personne qu’elle ressent si fort pour se diriger vers un avenir où elle ne sera plus heureuse. S’il y a même une petite chance de trouver quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre pour empêcher Anisphia de devenir reine, alors vous pouvez être sûr qu’Euphyllia le trouvera.

Alors que dans la postface du volume 2, l’auteur Piero Karasu a déclaré que c’était la fin du premier arc, il est clair que la fin réelle du premier arc est ici au n ° 3 où il résume toutes les questions restantes. La série s’est poursuivie pendant trois autres livres depuis celui-ci, mais cela aurait très bien pu être la fin car Karasu fait un si bon travail pour terminer les scénarios que nous avions suivis jusqu’à présent. Cela explique certainement pourquoi l’anime a poussé à couvrir les trois, bien qu’il ait dû condenser assez fortement cet épisode car c’est vraiment un bon endroit pour déposer la série.

Ce n’est pas seulement le scénario qui en fait un bon livre, c’est aussi son poids émotionnel et la façon dont Karasu a décrit les sentiments d’Anisphia. Ses émotions sont très brutes et réalistes, en particulier celles liées à la façon dont elle se sent obligée d’être une bonne fille et membre de la famille royale. Faire ses devoirs et être nécessaire, approuvé même, est extrêmement important et je pense que l’auteur fait du bon travail en nous montrant cela sans trop l’épaissir. Après avoir passé deux livres avec un protagoniste insouciant, la voir s’effondrer est douloureux mais pas non plus inattendu. Nous avons eu juste assez d’indices sur les sentiments intérieurs d’Anisphia qu’il n’est pas surprenant que tout cela arrive à un point critique de cette façon et c’est ce qui rend tout ce livre si gratifiant.

Dans ma critique précédente, j’ai dit qu’il avait l’impression qu’Euphyllia avait pris un siège arrière, mais je suis heureux d’annoncer que pour autant que ce livre traite d’Anisphia, il fait également un travail fantastique pour développer notre autre héroïne. Eupyllia doit faire face à ses sentiments pour Anisphia et déterminer où elle veut être à l’avenir, quelque chose que le volume 2 avait également construit. Comme pour Anisphia, je suis tellement ravie de la façon dont l’auteur a choisi de développer son personnage cette fois-ci et à la fin, on a l’impression que nos deux héroïnes sont dans un endroit formidable. J’apprécie également que l’auteur n’ait pas été timide à propos des sentiments d’Eupyllia, là où beaucoup d’autres séries auraient eu du mal à s’engager dans la nature romantique de celle-ci.

J’ai hâte de voir où l’histoire va partir d’ici, même si je serais surpris si cela ne finissait pas par être la meilleure entrée de toute la série. Il semble peu probable que quoi que ce soit d’autre puisse surpasser les hauteurs émotionnelles de celui-ci, mais on ne sait jamais.

Le tome 3 de la série arrive en Occident grâce à Yen Press où il continue d’être traduit par Haydn Trowell. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter. En règle générale, je déconseille de regarder les pages en couleur au début de cette version avant de terminer le livre car il y a des spoilers importants contenus dans les scènes représentées cette fois-ci. Mais comme toujours, les illustrations de l’illustrateur Yuri Kisaragi sont magnifiques en couleur et même les images en noir et blanc tout au long du volume capturent les émotions de la distribution de manière satisfaisante.

Au moment de la rédaction, le volume 4 est prévu pour une sortie en anglais en avril, donc si vous recherchez du nouveau contenu après la fin de l’anime, vous n’aurez pas longtemps à attendre.

Global, La révolution magique de la princesse réincarnée et de la jeune femme géniale Le volume 3 amène le premier arc à une conclusion incroyablement satisfaisante car il nous fait vivre de puissantes émotions. L’auteur Piero Karasu nous montre une fois de plus qu’il est un écrivain talentueux qui peut condenser ses idées en un récit court mais enrichissant qui se réunit pour devenir la meilleure entrée de la série à ce jour.