Dans ce deuxième volume de Kaori Yuki sur La belle et la Bête, nous voyons une histoire pleine de développements fascinants alors qu’elle commence à percer de nombreux mystères qui ont été mis en place dans le volume 1.

L’objectif principal de ce volume est de nous montrer exactement ce qui se passe car il nous donne la trame de fond de l’état actuel des choses, tout en donnant à notre protagoniste Belle quelque chose pour quoi se battre. Bien qu’elle ait été employée comme couturière de la Bête, elle n’est pas à sa place ici et elle trouve qu’elle n’est pas bien accueillie par les autres résidents du château, la plupart d’entre eux ne voulant pas d’étranger parmi eux. Giselle, la sœur de la Bête, met un point d’honneur à la harceler et, dans un effort pour la voir expulsée, l’attire dans la cour des roses du parc du château où tout le monde sauf la Bête lui-même est interdit d’entrer.

C’est ici qu’elle apprend le secret de la Bête et la vérité de la malédiction, alors qu’elle voit la fiancée du Prince maudit (assez drôle aussi appelée Belle), assise apparemment figée dans le temps, se transformant lentement en cristal. La Bête révèle que la Patronne du Royaume, la vieille et ratatinée Madame La Médium, était tombée amoureuse de lui et avait déclenché la malédiction à la suite de sa jalousie contre lui lorsqu’il avait annoncé ses fiançailles à Belle. Après avoir erré dans le pays pendant plusieurs centaines d’années, le désormais bestial prince Cyril chasse à la fois Madame La Médium et les monstres qu’elle crée avec des fragments du cœur de cristal de Belle qu’elle a volés, afin qu’il puisse ramener sa fiancée à la vie et briser la malédiction placée sur lui et ses sujets.

Ce concept principal ne diffère pas vraiment trop du conte de fées classique, conservant le concept de l’enchanteresse maudissant le prince après l’avoir rejetée, mais il intègre également des éléments d’autres adaptations populaires et ajoute également quelque chose qui lui est propre. Bien qu’il aurait pu être plus ambitieux, j’aime le fait qu’il garde les choses simples et fidèles à l’histoire originale, car comme nous l’avons vu avec d’autres adaptations récentes, telles que celle de Mamoru Hosoda Belle, changer le concept de base ne fonctionne pas toujours tout à fait.

En plus de la mise en place de la trame de fond, il y a aussi beaucoup de développement du personnage, l’accent étant mis sur Belle alors qu’elle prend position contre les habitants du château qui veulent qu’elle parte, tout en trouvant sa résolution d’aider la Bête. se battre contre Madame La Médium, qu’elle croit être la clé pour retrouver sa mère, qui est peut-être encore en vie. J’aime vraiment la profondeur que Kaori Yuki met dans ses personnages, comme avec Belle en particulier, elle montre progressivement plus de ces éclairs de force que nous avons vus dans le premier volume, mais elle est toujours assez vulnérable et naïve, que ce soit tomber amoureux d’un homme elle se rend compte maintenant qu’elle ne peut plus avoir ou sauter dans des situations difficiles sans regarder d’abord. De même, le reste de la distribution n’est jamais aussi gentil ou méchant qu’il n’y paraît au premier abord, et il se passe toujours quelque chose d’autre derrière leurs actions. J’ai particulièrement aimé la façon dont la Bête réagit souvent dans des explosions de colère puis se refroidit après avoir reculé car cela le rend aussi effrayant que son apparence extérieure mais expose toujours son cœur humain.

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Si je devais critiquer quoi que ce soit, c’est qu’il essaie de trop contenir le nombre de pages disponibles, avec un rythme incohérent et qu’il a du mal à laisser respirer certains concepts. Il y a quelques grands sauts dans l’intrigue qui auraient pu être réalisés avec une accumulation plus progressive, tandis que certaines scènes auraient pu être réduites ou supprimées complètement car elles n’ajoutent pas vraiment trop à l’histoire. Cela se ressent particulièrement vers la fin de ce tome alors qu’il tente de faire intervenir Madame La Médium comme l’antagoniste beaucoup trop soudainement.

C’est dommage car j’aimais la façon dont cela construisait son personnage de sorcière, expliquant pourquoi elle vole les visages de ces belles jeunes femmes et montrant comment elle prend plaisir à se mêler de la noblesse, mais il n’y a rien à vraiment à montrer pourquoi elle vérifie avec la bête du tout, autre que la curiosité morbide.

Malgré cela, je pense toujours que c’est une histoire fascinante et j’aime beaucoup des éléments qui sont introduits et construits ici, et cela laisse beaucoup à aborder dans les volumes ultérieurs, y compris la mystérieuse tache de naissance en forme de rose de Belle et ce que cela signifie à propos de son héritage.

Les illustrations de Kaori Yuki restent cependant l’une des plus grandes forces de la série, car nous continuons à voir des personnages bien dessinés et expressifs avec des designs créatifs. La conception des costumes dans ce volume est très frappante, en particulier avec la robe ornée de roses de l’autre Belle, qui est tout à fait magnifique et la distingue vraiment comme une noble. Ailleurs, il reste fidèle à son décor d’époque française et continue de bien s’en tirer, tant dans la robe d’époque que dans l’architecture des zones du château telles que la cour des roses. Les arrière-plans pourraient encore faire avec un peu plus de détails parfois, mais, comme auparavant, il a suffisamment de force dans son histoire et ses personnages pour qu’il n’en ait pas tellement besoin.

La série est publiée par Kodansha et est disponible à la fois numériquement et physiquement. Personnellement, je recommanderais toujours de saisir les volumes physiques si vous pouvez les obtenir en raison de leur belle taille et de leur sensation premium malgré le fait qu’il s’agisse d’un livre de poche. La série continue d’être traduite par Rose Padgett et ce volume se lit bien sans aucun problème à noter.

Globalement, La belle et la bête du paradis perdu continue d’être une vision fascinante et fraîche du conte de fées classique, avec ce volume qui s’appuie bien sur les mystères mis en place dans le premier tout en développant la trame de fond principale. C’est juste dommage qu’il ne colle pas tout à fait au rythme et essaie de trop se bloquer, sinon c’est une lecture très divertissante.

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