Le genre shonen est rempli de séries surnaturelles tournant autour des vampires. C’est un choix populaire en raison du large éventail de configurations que vous pouvez orchestrer avec ces créatures mystiques, mais y a-t-il de la place pour qu’une nouvelle série laisse sa marque sur le genre ? Aujourd’hui, je suis ici pour le découvrir avec le tome 1 de Ma chère vampire lanceuse de malédictions de Yen Press.

L’histoire suit le protagoniste Isuzu Osaka, qui est un capitaine d’escouade de l’équipe de la Force de sécurité anti-vampire chargée de vaincre les vampires qui veulent tuer des humains au Japon. Cependant, les vampires commencent à submerger le système et ce n’est un secret pour personne que l’humanité risque de disparaître si rien n’est fait pour en tuer davantage. Osaka espère qu’il pourra trouver Baroque, un vampire dont on dit qu’il tue les siens et quand l’un de ses collègues trouve des informations sur son sort, Osaka se dirige directement là-bas…

Il s’avère que Baroque est retenu captif par le gouvernement japonais dans une installation top secrète, dans laquelle Osaka s’introduit. Il la trouve ligotée et bâillonnée, ayant clairement été utilisée comme expérience. Notre protagoniste exprime d’abord sa gratitude pour tout le travail que Baroque a précédemment fait pour chasser les vampires, puis lui demande de se joindre à lui pour protéger l’humanité de la menace actuelle. Le vampire accepte de venir avec Osaka; après tout, rester captif dans cette pièce n’est guère une bonne alternative, et les deux ont décidé de vaincre leur première cible.

Ensemble, ils vainquent le vampire, mais sont immédiatement capturés par les forces gouvernementales et retenus. On dit à Osaka qu’il va être tué, tandis que Baroque retournera en captivité. Osaka était prêt à mourir quand il a fait éclater Baroque, mais maintenant qu’il a prouvé qu’elle peut tuer des vampires et ne fera pas de mal aux humains, il supplie les fonctionnaires de la libérer pour aider à protéger le Japon. Cependant, Baroque s’est pris d’affection pour Osaka et refuse de l’aider à moins qu’il ne soit maintenu en vie en tant que partenaire.

Le dos contre le mur en raison de l’entrée par effraction d’un vampire dans l’établissement pour tuer Baroque, les responsables gouvernementaux sont obligés de céder aux demandes et de laisser Osaka et Baroque s’associer en une nouvelle unité de lutte contre les vampires. Bien sûr, ils seront sous stricte surveillance pour s’assurer qu’ils ne font pas une offre de liberté. Et si le baroque constitue une menace pour les humains, ils seront tous les deux traités en conséquence (ce qui signifie sans aucun doute se retrouver dans cette situation).

Il s’agit de la troisième série du mangaka Chisaki Kanai et de leur deuxième à se rendre en Occident (la première étant Quand l’élève d’un magicien sourit également disponible auprès de Yen Press). Il s’agit d’un premier volume raffiné avec beaucoup plus de profondeur que ce à quoi vous pourriez vous attendre de la prémisse. Il y a une histoire intéressante pour les vampires, ainsi que le rôle de Baroque en tant que tueuse de vampires et le fait qu’elle utilise des malédictions pour les combattre, par opposition à la simple force brute. Ce n’est pas une simple histoire entre humains et vampires, on dirait que tout a un sens. J’apprécie également que Kanai ait opté pour une vision relativement réaliste de l’histoire, en particulier en ce qui concerne le fait que le gouvernement retienne Baroque en captivité aussi longtemps que c’est quelque chose que vous pourriez voir se produire dans la vraie vie dans une situation similaire.

J’aime aussi Osaka en tant que personnage principal. C’est un peu une énigme et au fur et à mesure que le livre avance, nous découvrons qu’il est amnésique et ne se souvient de rien d’avant il y a un an. Non seulement cela, mais nous l’avons vu passer à travers l’essoreuse alors qu’il combat les vampires ici dans le volume 1 et le fait qu’il ne meure pas témoigne du fait qu’il y a quelque chose d’un peu étrange chez lui. A-t-il de la chance ou est-il bien construit ou y a-t-il quelque chose de plus dans son histoire? C’est quelque chose qui sera révélé lentement au fur et à mesure que la série avance, semble-t-il.

Au niveau des personnages, c’est le baroque qui est le maillon le plus faible. C’est une vampire célèbre, mais elle est toujours décrite comme petite et « moe ». Elle est éperdument amoureuse d’Osaka, mais il n’y a pas de bonne base pour cela car cela semble motivé par le fait qu’il est le seul à lui montrer de la gentillesse depuis longtemps. Maintenant qu’elle a été libérée et libérée dans le monde, j’espère que nous verrons plus de sa personnalité sortir afin qu’elle devienne plus un personnage arrondi que simplement quelqu’un qui est amoureux d’Osaka et un vampire puissant.

Mis à part le baroque, il n’y a rien d’autre à redire ici. L’histoire est solide et les illustrations sont superbes. Les scènes d’action sont détaillées et faciles à suivre, tout en se déplaçant à un rythme rapide. Les choses ralentissent en ce qui concerne les interactions entre nos deux personnages principaux et le déroulement de l’histoire. Kanai a certainement une bonne compréhension de la façon de rythmer chaque chapitre. Il y a aussi une bonne attention aux détails, comme se rappeler de ne pas donner de reflet au baroque mais de s’assurer que ses vêtements se reflètent dans les miroirs pour qu’ils aient l’air de flotter. Aucun des vampires de ce premier volume n’a de conception générique non plus, chacun a beaucoup réfléchi à son apparence et à la façon dont il se bat en tant qu’individu.

Le plus important Ma chère vampire lanceuse de malédictions sait quand être stupide et quand se prendre au sérieux. Au fond, c’est une bataille shonen et il offre tout ce que vous attendez d’un manga dans ce genre particulier. Je ne dirais pas qu’il y a quelque chose d’original ici, mais l’exécution est suffisamment soignée pour que je ne pense pas que ce soit un problème. Il y a beaucoup de place pour des développements intéressants au fil de la série, mais même si les futurs volumes correspondent davantage à ce que nous avons vu ici, cela plaira toujours aux fans de vampires.

Comme mentionné précédemment, Ma chère vampire lanceuse de malédictions arrive en occident grâce à Yen Press. Le tome 1 a été traduit par Giuseppe di Martino avec des lettres d’Anthony Quintessenza, qui se lisent bien. Il y a aussi une page couleur au début du livre.

La série est en cours au Japon depuis 2021 et compte actuellement jusqu’à quatre volumes. Le volume 2 est prévu pour une sortie en anglais en septembre, mais rien n’est répertorié après, il semble donc probable qu’il y aura une pause notable entre le n ° 2 et le n ° 3.

Dans l’ensemble, les fans de vampires seront ravis d’apprendre que Ma chère vampire lanceuse de malédictions prend un excellent départ. Mangaka Chisaki Kanai a beaucoup travaillé pour créer une série amusante à lire tout en offrant beaucoup de profondeur à ses mystères et à sa distribution. Cela peut ne pas sembler très original, mais cela ne l’empêche pas d’être une offre très attractive pour les fans de shonen.