L’auteur Sugaru Miaki a écrit le Trois jours de bonheur roman en 2013, puis il a reçu une adaptation manga en 3 volumes entre 2016 et 2017, ce qui a conduit les gens à prendre conscience de ce conte surnaturel. Aujourd’hui, sept ans après sa publication au Japon, Yen Press a amené le roman en Occident, où elle trouvera, espérons-le, un tout nouveau public pour en profiter.

L’histoire suit Kusonoki, 19 ans, qui est à l’université et a fait faillite. Après s’être absenté du travail après s’être effondré de ne pas manger depuis des jours, Kusonoki décide de vendre certains de ses livres et CD pour essayer de joindre les deux bouts. En vendant ses livres au propriétaire d’une librairie d’occasion, notre protagoniste découvre un endroit où il peut vendre ses années restantes contre de l’argent.

Sans réelle motivation ni rêve pour l’avenir, Kusonoki décide que vendre une partie de son temps restant sur Terre ne sonne pas si mal et se dirige vers la boutique. Là, il rencontre une femme appelée Miyagi, qui l’informe que sa vie ne vaut que 300 000 yens (environ 2 152,68 £ au moment de la rédaction de cet article). La valeur de votre vie dépend de votre impact, à la fois sur le monde et sur ceux que vous rencontrez et avec qui vous passez du temps. Cette évaluation révèle également que Kusonoki n’a plus que trente ans et trois mois avant sa mort.

Ayant été laissé avec cette évaluation, Kusonoki décide de vendre ses trente ans, ne laissant que trois mois de sa vie pour profiter de l’argent qu’il a donné. Le lendemain de son retour à son appartement, Kusonoki est choqué de trouver Miyagi à sa porte alors qu’elle l’informe qu’elle est maintenant son «  moniteur  », s’assurant qu’il ne fait rien de stupide (comme commettre un crime ou un suicide) avant son heure. tombe à court de.

Kusonoki est coincé avec Miyagi nuit et jour et on lui dit qu’il ne peut même pas s’éloigner à plus de quelques mètres d’elle ou qu’il risque la mort instantanée. Au début, Kusonoki essaie d’ignorer son existence (comme Miyagi le lui dit), mais finalement, les deux commencent à devenir amis alors que Kusonoki passe ses journées à essayer de résoudre les problèmes avant son décès.

Ce qui suit est une histoire de regrets et de comprendre ce que signifie le bonheur. Un regret majeur de Kusonoki est de perdre le contact avec son ami d’enfance, Himeno, qui était son seul ami au début de sa vie. Les deux ont promis d’être ensemble s’ils étaient encore seuls à l’âge adulte, mais Kusonoki ne sait même pas si elle se souvient de cet échange. Avant de mourir, il veut la retrouver et voir comment elle va maintenant.

Trois jours de bonheur est un drame intéressant avec une tournure surnaturelle. Il y a beaucoup de profondeur ici et garder une petite collection de personnages lui donne le temps d’étoffer Kusonoki et Miyagi au maximum. Au départ, je me demandais si vivre les jours de Kusonoki serait ennuyeux, mais en fait, ce livre s’est avéré captivant.

Il y a quelque chose à dire sur la puissance d’une histoire quand il y a une fin ferme en vue. Savoir que Kusonoki n’a plus que trois mois et regarder comment il choisit d’utiliser ce temps est non seulement intrigant, mais laisse également le lecteur se demander si ses choix sont les bons. Ce tirage vous permet de tourner les pages pour savoir comment tout se termine.

Une chose que j’ai particulièrement appréciée Trois jours de bonheur est que Kusonoki n’est pas écrit de manière à gagner la sympathie du lecteur. Il a eu des options pour améliorer sa vie avant d’en arriver là et nous ne sommes clairement pas censés nous plaindre. Je ne suis pas sûr que nous soyons censés l’aimer Il est bien équilibré par Miyagi, qui a une histoire qui mérite de la sympathie et qui est beaucoup plus sympathique en tant que personne. À bien des égards, elle est le moniteur parfait pour notre protagoniste, compte tenu de leur personnalité et de leur vision de la vie.

En tant que roman unique, c’est une lecture enrichissante. Bien que ce soit l’un des premiers travaux de l’auteur Sugaru Miaki, il se lit bien et j’aimerais certainement voir les histoires que Miaki a écrites après cela localisées à l’avenir. La seule vraie critique que je pourrais lui faire est que l’élément surnaturel de la vente de votre vie n’est pas aussi exploré qu’il pourrait l’être, mais c’est un problème assez mineur.

Je ne sais pas non plus ce que je ressens à propos de la fin car je me retrouve avec des questions auxquelles je ne répondrai jamais. Encore une fois, ce n’est pas un gros problème mais je ne peux m’empêcher de me demander ce qui se serait passé si Kusonoki avait fait certaines choses différemment. Certaines de ces choses sont certainement des choses que l’auteur aurait pu explorer et non.

Comme mentionné précédemment, Trois jours de bonheur a été amené en Occident grâce à Yen Press et traduit par Stephen Paul. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter, même si j’avoue qu’il aurait été bien d’avoir une seule note de traduction sur le montant de 300000 ¥ au moins en dollars pour éviter un Google à mi-lecture. Ce communiqué se présente sous la forme d’un livre relié avec une seule page couleur.

Global, Trois jours de bonheur est une lecture intéressante avec beaucoup de profondeur. Bien que je sois en conflit sur la fin, je pense que la qualité de l’histoire compense toutes les réserves que je pourrais avoir. Si vous cherchez quelque chose de différent et du côté le plus court, cela vaut le détour!