En juin, Kodansha Comics a commencé à sortir Monde parfait en version imprimée. Le premier épisode m’a laissé avec quelques inquiétudes mineures quant à l’avenir de la série, alors aujourd’hui je suis de retour pour jeter un œil au volume 2 pour savoir s’il peut atténuer certains de ces soucis.

Alors que nous commençons le volume 2, les protagonistes Tsugumi et Itsuki commencent tout juste leur nouvelle relation en couple. Lentement mais sûrement, Itsuki laisse Tsugumi entrer dans sa vie et lui montre les côtés de lui-même qu’il garde normalement cachés, mais leur amour naissant commence à s’effondrer pendant les vacances du Nouvel An.

Tsugumi rentre chez elle dans sa famille et admet qu’elle a maintenant un petit ami, mais quand elle mentionne qu’Isuki est en permanence en fauteuil roulant, la conversation tourne rapidement au vinaigre. Son père est également en mauvaise santé et a passé les dernières années de sa vie à faire tout ce qu’il pouvait pour ne pas être un fardeau pour sa femme et ses enfants. Alors, il est évident pourquoi il ne voudrait pas que Tsugumi se précipite dans une vie avec quelqu’un qui sera si dépendant d’elle.

Pendant ce temps, la mère de Tsugumi pose la question d’avoir des enfants et si les deux ont même envisagé le mariage. Ces questions prouvent trop pour Tsugumi, qui demande à sa mère d’abandonner le sujet pour l’instant. En rentrant chez elle à Tokyo, elle est pleine d’incertitude quant à son avenir avec Itsuki et ces sentiments ne font que s’intensifier lorsqu’elle rencontre son soignant, Nagasawa.

Alors qu’Itsuki assure à Tsugumi que Nagasawa n’a aucun sentiment à son égard, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter tout de même. Nagasawa était l’infirmière d’Itsuki lorsqu’il a eu son accident et l’a vu traverser certains des moments les plus difficiles de sa vie. C’est quelque chose que notre protagoniste n’aura jamais et a l’impression de s’immiscer quand Nagasawa est là.

Cependant, ce n’est pas seulement Tsugumi qui a des doutes sur leur relation car Itsuki se demande également si sa petite amie serait mieux sans lui. Ses sentiments sont aggravés par l’arrivée de l’ancienne camarade de classe de Tsugumi, Koreda, qui nourrit toujours des sentiments pour elle de leur temps à l’école ensemble. La voir aux côtés de Koreda valide rend Itsuki à la fois jaloux et déprimé, rêvant de la vie qu’il aurait pu mener avec elle s’il n’était pas coincé dans un fauteuil roulant.

Je pense qu’il est juste de dire que beaucoup de choses se passent dans ce volume de Monde parfait. En lisant le volume, j’ai commencé à me demander s’il n’y en avait peut-être pas un peu trop en même temps. Introduire de nouveaux intérêts amoureux pour nos deux protagonistes était un geste courageux de l’auteur Rie Aruga, mais c’est celui qui a finalement porté ses fruits.

À la fin de ce livre, Tsugumi et Itsuki se sont effondrés sous la pression de leur relation. C’est captivant à lire, mais aussi incroyablement déprimant. Je ne peux pas dire que j’aime lire Monde parfait, mais dans le même souffle, j’ai hâte de savoir où va l’histoire.

J’ai commenté dans ma critique du volume 1 que je trouvais la personnalité d’Itsuki grinçante car il agissait constamment négativement envers Tsugumi. Cet aspect de la série est beaucoup mieux cette fois-ci, mais il a peut-être simplement été remplacé par tout le monde / la chose autour des deux, qui est plutôt sombre! Cela dit, il est toujours plus facile de sympathiser que les actions d’Itsuki dans le volume 1.

Comme mentionné précédemment, Monde parfait vient en Occident grâce à Kodansha Comics et a été traduit par Rachel Murakawa. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter. Le troisième volume de Monde parfait les éditions physiques devraient actuellement sortir en octobre.

Global, Monde parfait Le volume 2 est rempli de nouveaux fils d’intrigue, mais parvient à bien les étoffer. Tout comme le premier opus, celui-ci est difficile à lire en raison de la nature déprimante du contenu, mais il est tout de même captivant. Si vous avez apprécié le volume 1, vous apprécierez probablement celui-ci aussi.