En mars 2021, Square Enix Manga a sorti le premier volume de La Belle et la Fête dans l’ouest. Grâce à l’aggravation de la pénurie de papier et à d’autres problèmes au sein de l’industrie de l’imprimerie, nous avons attendu un certain temps le tome 2, mais maintenant il est enfin là et nous pouvons savoir si la série continue d’être divertissante.

Dans le volume 1, nous avons rencontré le protagoniste Shuko Yakumo, qui s’est lié d’amitié avec son voisin Shohei Yamato lorsqu’elle lui a proposé de lui préparer le dîner. Cette amitié s’est poursuivie sans être perturbée, les deux étant de plus en plus à l’aise l’un avec l’autre mais n’empiétant jamais sur la vie de l’autre au-delà des heures de repas qu’ils partagent.

Maintenant que nous sommes dans le volume 2, le schéma de ces jours commence à changer, à commencer par Shuko assistant à l’un des matchs de baseball de Shohei. Étant donné que Shohei vient toujours directement chez elle après les entraînements du club, Shuko s’est intéressée à en savoir plus sur le jeu et, heureusement pour elle, l’amie et camarade de classe de Shohei, Rui, est plus qu’heureuse de lui faire la leçon sur le sport lorsqu’elle assiste au match de Shohei.

Shohei est heureux de voir Shuko venir à son jeu et les chapitres racontés de son point de vue montrent qu’il veut se rapprocher d’elle et l’aider davantage. C’est à la fois pour remercier sa gentillesse de le nourrir et parce qu’il est vraiment amoureux d’elle, ce contre quoi je me trouve en conflit, étant donné le grand écart d’âge dans le jeu ici.

Pour l’instant, Shuko reste inconsciente des sentiments de Shohei et se considère comme une sœur aînée. C’est un sentiment qui n’est renforcé que lorsque Shohei la sauve d’un cafard et raconte comment il aidait sa petite sœur chaque fois qu’elle en voyait un dans la maison. Il y a aussi un chapitre sur Shuko attrapant un rhume et Shohei venant lui préparer un repas simple et s’assurer qu’elle va bien, ce que Shuko considère comme fraternel, mais Shohei considère que son béguin va bien.

Le problème ici est que tandis que le dialogue et les intentions de Shuko indiquent qu’elle n’a pas de sentiments pour Shohei, l’auteur Satomi U fait tout son possible pour créer des situations pour le service des fans et Shohei pour devenir encore plus attaché à son voisin. Par exemple, un chapitre voit Shuko revêtir une tenue de professeur alors qu’elle aide Shohei à étudier, ce qui est très stimulant pour lui, car sa taille est juste un peu trop petite pour Shuko.

Ce que j’espérais trouver dans le volume 2, c’est que nous verrions plus de la vie de Shohei loin de Shuko et dans ce département, cela n’a pas été livré en dehors du match de baseball. J’espérais aussi voir plus de Rui, mais de même, elle est dans le chapitre du baseball et n’a jamais vu autrement, ce qui est dommage car c’est un personnage intéressant à part entière. L’aperçu du tome 3 mentionne la visite de la petite sœur de Shohei, ce qui devrait offrir quelque chose de nouveau dans le département des personnages.

Je pense que le problème pour moi est qu’il y a un décalage entre à quel point ces chapitres sont agréables et moi sachant que cela mène probablement à une romance. Cela ne me dérange pas d’avoir une comédie romantique sur les âges bien faite, mais dans cette situation, Shuko a l’impression que Shohei devrait pouvoir passer à autre chose quand tout est dit et fait, plutôt que de devenir son partenaire. La façon dont le manga se présente ne me fait certainement pas croire qu’il ira dans cette direction et en attendant, cela ne me vend tout simplement pas l’idée que cette relation florissante est une bonne idée.

Comme mentionné précédemment, La Belle et la Fête Le tome 2 arrive en Occident grâce à Square Enix Manga et continue d’être traduit par Sheldon Drzka. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter. Le volume 3 est actuellement prévu pour une sortie en anglais en juin, donc pas trop de temps pour attendre la suite de la série.

Globalement, La Belle et la Fête continue d’offrir une lecture douce, mais je n’aime pas particulièrement la trajectoire que prend l’histoire, surtout lorsque l’angle de la romance semble en contradiction avec le conte de tranche de vie autrement mignon qu’il essaie de raconter. Je ne peux qu’espérer que cela s’améliore à l’avenir.