Dans le tome 1 de Louer-une-(vraiment timide !)-petite amie nous avons vu Sumi faire ses premiers pas dans le monde d’être une petite amie de location dans le but de surmonter son trouble de la communication et ses angoisses. Sumi a du mal à parler à ses rendez-vous et maintenant, dans le volume 2, sa cote ne cesse de baisser et elle se retrouve en danger de perdre son emploi. Heureusement pour elle, Mizuhara aurait peut-être trouvé en elle la partenaire d’entraînement idéale…

La solution de Mizuhara au problème de Sumi est de la présenter à Kazuya, l’un de ses clients en qui elle peut avoir confiance pour ne rien faire pour blesser Sumi. Si vous vous êtes tenu au courant de la série principale de Louer une petite amie alors vous reconnaîtrez ce développement de l’histoire du volume 6, où Sumi a été introduit pour la première fois.

Ce scénario reprend les 3 premiers chapitres des 7 proposés ici et ils sont en grande partie les mêmes que ce que nous avons vu dans le volume 6, juste raconté du point de vue de Sumi au lieu de celui de Kazuya. C’est plus intéressant qu’il n’y paraît au départ puisque nous voyons toutes les pensées et les luttes intérieures de Sumi à leur date d’entraînement.

Nous avons également la chance de voir ses premières impressions sur Mami lorsqu’elle vient griller à Kazuya pourquoi il se promène avec une nouvelle fille à son bras, ce que j’ai trouvé assez drôle par rapport au moment où nous avons vu ces scènes dans la série principale. Plus important encore, nous voyons que ce rendez-vous avec Kazuya a donné à Sumi la confiance nécessaire pour continuer à faire de son mieux en tant que petite amie de location. Elle est peut-être timide, mais avec suffisamment d’expérience, elle se sent optimiste quant à devenir la personne qu’elle veut être.

À partir de là, le livre revient à la structure plus épisodique que nous avons vue dans le volume 1, avec Sumi aux prises avec son trouble dans la vie quotidienne. Par exemple, il y a un chapitre sur Sumi qui promène son chien dans le parc et qui a du mal à interagir avec les autres promeneurs de chiens qui souhaitent les connaître tous les deux. Un autre chapitre montre Sumi en train de faire une séance photo pour mettre à jour la photo de son profil sur le site Web de la petite amie de location, mais elle est tellement stressée par tout cela qu’elle continue de se figer et de ressembler à un robot !

En fin de compte, le chapitre de la séance photo a fini par être mon préféré du lot puisque chaque fois que Sumi est sur le point de se faire prendre en photo, l’œuvre la représente comme un personnage de style Minecraft avec une tête surdimensionnée et des bras trapus. C’est une belle tournure à mettre sur le sujet de quelqu’un qui a l’air « robotique » et au fil de la journée, il n’y a pas que Sumi dessinée dans ce style mais aussi les personnes et les objets qui l’entourent, ce que j’ai trouvé amusant.

Combien vous apprécierez ce volume dépendra de combien vous vous souciez de Sumi en tant que personnage, étant donné que contrairement au volume 1, nous ne voyons pas beaucoup de distribution étendue. Cette fois, nous ne voyons que Kazuya, Mami et très brièvement Mizuhara à la fin. Je préfère cette approche car elle nous donne plus de temps à passer avec Sumi, mais certains lecteurs pourraient être déçus étant donné que le volume 1 avait d’autres personnages apparaissant plus souvent.

Louer-une-(vraiment timide !)-petite amie Le volume 2 arrive en Occident grâce à Kodansha et continue d’être traduit par Kevin Gifford. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter. Depuis que la série a commencé à sortir en anglais, elle a été interrompue au Japon assez longtemps pour produire suffisamment de chapitres pour un troisième volume qui devrait sortir en japonais en mai, puis en anglais en novembre.

Dans l’ensemble, ce deuxième volet du spin-off axé sur Sumi s’avère une lecture divertissante. Bien que nous voyions moins de distribution étendue cette fois-ci, le compromis est que nous passons plus de temps dans la vie quotidienne de Sumi alors qu’elle s’efforce de surmonter les défis auxquels elle est confrontée à la fois à la maison et au travail.