C’est l’histoire quotidienne de Hayakawa, étudiant à l’université, et de son animal de compagnie/compagnon Pen (qui se trouve être un pingouin). Hayakawa est un jeune homme facile à vivre (complètement inconscient serait une façon plus précise de le décrire) donc c’est probablement aussi bien qu’il ait Pen pour s’occuper de lui, faire les tâches ménagères et cuisiner ses repas – même si la plupart du temps il ne le remarque pas, au grand dam de Pen. Mais l’ami au bon cœur de Hayakawa, Seto, le remarque. Il apprécie vraiment les compétences culinaires de Pen. Il ne peut s’empêcher de suivre Pen pour le regarder en action (plier le linge, aller au supermarché local) et est rempli d’admiration, souhaitant que Pen puisse être son animal de compagnie. Mais Pen est – pour quelque raison que ce soit – dévoué à l’ignorant Hayakawa. Nous rencontrons également Ota sortant, l’autre ami de Hayakawa, quand lui et Pen participent à un concours de fabrication d’okonomiyaki chez Hayakawa – bien qu’au moment où tous les hachages, mélanges et cuissons ont eu lieu et que les okonomiyaki sont prêts à manger, qu’a fait Hayakawa ? Il est allé se faire des pancakes, dont il se moque, ne laissant – bien sûr – pas de place pour manger autre chose.

Et donc ils continuent de jour en jour, célébrant Noël avec Seto et Ota, puis Pen se perdant dans la foule visitant le sanctuaire au Nouvel An et faisant partie d’une manière ou d’une autre d’un groupe subissant l’expérience Yamabushi ! … jusqu’au jour où ils tombent sur une femelle pingouin (elle a un joli nœud sur la tête) en grande détresse. Son propriétaire s’est effondré ! Et là, allongée face contre terre sur le trottoir, se trouve une écolière. Il est temps pour Pen et Hayakawa d’aller à la rescousse. Serait-ce le début d’une belle amitié ?

Pingouin & Maison est le premier manga du mangaka Akiho Ieda à être traduit en anglais et il est livré en chapitres très courts (avec plusieurs bandes de 4 koma en fin de volume). Cette formule a tendance à s’appuyer sur un seul bâillon qui est ensuite développé et résolu à la fin du chapitre. Kodansha lui a attribué une cote All Ages 8+, ce qui est inestimable pour les bibliothèques scolaires qui cherchent à élargir leur gamme de mangas. (Bien que le fait que les principaux personnages humains soient à l’université ne le rende pas aussi proche que Capteur carte Sakura ou alors La douce maison de Chi pour les jeunes lecteurs.) De plus, l’humour n’est pas très adapté aux jeunes enfants. Silent Pen est original, plutôt que mignon, et alors que nous lisons de plus en plus de réactions insensibles, voire irréfléchies, de Hayakawa au travail acharné de Pen, nous devons nous demander pourquoi le petit compagnon très en vogue ne se contente pas de partir. Il n’y a pas d’histoire, la situation est ce qu’elle est. En fait, Hayakawa est alors parfois irréfléchi (en particulier dans les bandes de bâillon de 4 koma à la fin) qu’il trouve plutôt désagréable; l’humour ici n’est tout simplement pas très drôle.

La traduction de Kodansha est de Sawa Matsueda Savage et félicitations à eux et au concepteur pour les notes de traduction délicieuses et utiles à l’arrière (comme Okonomiyaki ou Yamabushi) chacune avec une petite image en forme de maison du texte pour illustrer le sujet . Des pages d’accueil (« recherchez la différence ») et des images uniques (Pen comme Van Gogh, Yamabushi Pen, etc.) entre les chapitres ajoutent au plaisir. Néanmoins, malgré ces petits plus sympathiques, l’impression générale est quelque peu en décalage avec le manga auquel le texte publicitaire choisit de l’assimiler, optant pour l’approche « si vous avez aimé ça, vous allez adorer ça » : Un homme et son chat ou alors Voie du mari au foyer. Aucun de ces titres ne semble convenir. Il y a tellement plus de cœur dans ces deux séries et bien que Pen soit très attentionné envers son propriétaire, la blague courante de la série semble être que Hayakawa est si inconscient qu’il frustre constamment les meilleures tentatives du petit bonhomme, puis certaines. De plus, malgré le fait que Seto, épris, nous dise constamment à quel point il trouve Pen-chan adorable, je trouve qu’il a l’air plutôt sinistre. C’est les yeux. Mais peut-être que ce n’est que moi…

Le volume 2 est déjà sorti de Kodansha et il y en a un troisième à venir à un moment donné.

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Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

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