Quand Nagata Kabi Mon expérience lesbienne avec la solitude a été publié, il a rapidement explosé en popularité. De là, nous avons continué à suivre la vie des auteurs dans les deux volumes Mon journal d’échange solo, et maintenant elle revient une fois de plus avec Mon évasion alcoolique de la réalité, que je suis ici pour passer en revue aujourd’hui.

L’histoire reprend en octobre 2018, Nagata Kabi étant hospitalisée pour une pancréatite induite par la consommation d’alcool, ainsi qu’une stéatose hépatique. La spirale descendante dans laquelle Nagata tombait à la fin de Mon journal d’échange solo n’a continué qu’au point de mettre sa santé en danger.

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Cette entrée dans la vie de Nagata est en grande partie consacrée à raconter son séjour à l’hôpital, ainsi que sa bataille pour travailler sur un nouveau manga fictif. Malgré la popularité du manga autobiographique de Nagata, elle regrette beaucoup son honnêteté (en particulier dans le premier), ce qui a conduit à une envie accrue de passer à la fiction.

Tout au long de ce livre, nous voyons Nagata lutter désespérément avec le processus de création et le fait qu’elle se retire si de force de suivre la voie autobiographique habituelle. Même à l’hôpital, elle a refusé de tenir un journal (ce qu’elle regrette plus tard). Mais au fil du temps, elle commence à se rendre compte qu’il est peut-être normal de raconter cette histoire, tout en étant plus consciente de ceux qu’elle y dépeint.

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Tous ces sentiments se manifestent non seulement dans le dialogue, mais aussi à travers l’art de Nagata, qui est plus détaillé et concentré que dans Mon journal d’échange solo. Ce manga dégage une aura de confiance et le sentiment que Nagata est beaucoup plus heureux et à l’aise avec lui. J’ai toujours ressenti un sentiment d’hésitation dans le livre précédent, car il était évident que Nagata regrettait des choses dans lesquelles elle avait écrit Mon expérience lesbienne avec la solitude et retenait ses vrais sentiments par la suite. Cela est également venu à travers Mon journal d’échange solo artwork, qui a commencé à perdre les détails et à se concentrer sur l’œuvre d’art et la narration vers la fin.

Le plus important ici est que Mon évasion alcoolique de la réalité est à la fois une histoire que Nagata voulait raconter et une histoire qui a marqué un tournant dans sa vie. Les choses ne vont peut-être pas bien dans sa vie, mais elle a une détermination renouvelée de continuer à créer des mangas et de les partager avec le monde.

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Pour tous ceux qui ont lutté contre la dépendance à l’alcool ou qui ont une maladie à vie de quelque nature que ce soit, je suis sûr que le contenu de ce livre sera relatable. Nagata sait qu’elle doit arrêter de boire pour améliorer sa santé, mais elle en dépend tellement pour faire son travail que cesser de fumer n’est en aucun cas facile à accomplir. En plus de sa dépression, de ses doutes et de ses troubles intérieurs, il y a beaucoup à prendre ici – émotionnellement parlant. C’est une lecture difficile, mais si vous avez suivi l’histoire de Nagata jusqu’à présent, vous voudrez certainement voir cette entrée et continuer à l’encourager. Une fois que vous avez touché le fond, la seule façon d’avancer est de monter et on a l’impression que Nagata est maintenant à ce point.

Bien sûr, si vous n’avez encore lu aucun des travaux du mangaka, ce n’est certainement pas celui par lequel commencer. Sans le lien émotionnel avec le créateur, il va presque certainement tomber à plat pour vous.

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Comme pour les livres précédents, Mon évasion alcoolique de la réalité a été amené en Occident grâce à Seven Seas et traduit par Jocelyne Allen. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter. Le prochain manga de Nagata Kabi Mon existence de guerrier errant vient d’être licencié par Seven Seas pour une sortie l’année prochaine, nous n’attendrons donc pas trop longtemps pour savoir comment Nagata va maintenant!

Globalement, Mon évasion alcoolique de la réalité est un autre grand manga de Nagata Kabi. Bien que ce soit une lecture difficile pour ceux d’entre nous qui veulent le meilleur pour le créateur, c’est une histoire qui vaut la peine d’être lue. Je ne peux qu’espérer que ce qui viendra ensuite verra Nagata dans un endroit beaucoup plus heureux parce qu’elle le mérite vraiment.

Jusqu’au 16 juin, une entrevue spéciale avec Nagata Kabi organisée par le Toronto Comic Arts Festival peut être visionnée sur YouTube ici.

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