Si « Cowboy Bebop » sert un mélange défiant les genres d’influences occidentales, noires et jazz, la série animée de suivi du réalisateur Shinichiro Watanabe « Samurai Champloo » combine le hip-hop avec le Japon féodal. Les personnages errants Mugen et Jin forment une amitié improbable, bien que Mugen soit un escroc irascible et Jin un samouraï stoïque, Mugen étant poursuivi par le méchant Toube, une figure violente de son passé. Alors que Mugen a sa dernière confrontation avec Toube dans la finale de la série, Jin affronte l’assassin froid et calculateur Kariya Kagetoki dans un combat acharné à l’épée.
Toube et Kagetoki offrent un contraste dans les types d’antagonistes à travers « Samurai Champloo », avec Toube amèrement personnel et s’appuyant sur des tours explosifs tandis que Kagetoki est aussi réservé et analytique que Jin. Une paire de séquences magnifiquement rendues, de Mugen échappant à peine à l’attentat suicide de Toube à Jin s’inspirant de l’enseignement de son mentor pour affronter Kagetoki, ces doubles duels ressemblent au véritable point culminant de « Samurai Champloo ». Si « Cowboy Bebop » se termine dans la mélancolie, « Samurai Champloo » se termine avec une sérénité discrète suite à son chaos violent et le fait efficacement.