Cela fait un moment que nous n’avons pas eu de manga impliquant un jeu du chat et de la souris entre un tueur et un détective, alors ici pour nous offrir quelque chose de nouveau est Yen Press avec Je ne peux pas arrêter de te maudire Volume 1. Est-ce une lecture intéressante ? Découvrons-le!

Notre histoire se déroule dans un monde où les meurtres de malédictions sont à la hausse. C’est là que des gens sont tués par une malédiction brandie par un tueur de malédiction, quelqu’un qui a conclu un contrat avec un dieu de la malédiction. Au début de ce tome, nous rencontrons Mikiya Nojima, le prince de Yamimori High, dont personne ne pense qu’il pourrait même blesser une mouche. Cependant, il est en fait dans un contrat avec un dieu de la malédiction qui lui dit qu’il doit tuer trente personnes dans un mois ou un certain sort l’attend.

Mikiya est plus qu’heureux de relever ce défi et commence joyeusement à tuer des élèves de son école, mais malheureusement pour lui, l’enseignant Kiyoharu Saeyama est un briseur de malédiction, celui qui est chargé de mettre fin aux meurtres de malédiction.

Pour commencer, Mikiya tue imprudemment une fille de sa classe avec un enseignant, ce qui donne à Saeyama de nombreuses raisons de soupçonner que le coupable est quelqu’un de sa classe. Non seulement cela, mais Saeyama a une capacité qui lui permet de communiquer avec les formes de pensée, qui sont l’odeur persistante d’une malédiction. Bien qu’ils ne puissent pas parler, ils sont capables de répondre par oui ou par non et naturellement, Saeyama demande si le coupable est de la classe de Mikiya, ce à quoi il hoche la tête.

Cela conduit rapidement au reste du volume où Mikiya trouve un moyen de tuer Saeyama sans d’abord être découvert comme le tueur de malédiction. Pour effectuer les meurtres, Mikiya doit connaître le numéro de téléphone de la personne qu’il veut tuer et une fois qu’ils reçoivent l’appel téléphonique maudit et entendent le message enregistré, ils rencontreront instantanément leur fin. Cela signifie que Mikiya doit se rapprocher de Saeyama et obtenir son numéro de téléphone sans qu’il s’en rende compte afin de le vaincre.

Bien que Mikiya soit le personnage à travers lequel nous voyons la plupart de l’histoire, Saeyama est le véritable protagoniste et il est facile de s’enraciner pour sa victoire sur Mikiya. D’autant plus une fois que le livre plonge dans l’histoire de Mikiya et révèle à quel point il a toujours été un être humain horrible, avant même d’acquérir les capacités de Curse Killing.

Plus important encore pour une histoire comme celle-ci, elle parvient à attirer le lecteur et à présenter un jeu d’esprit fascinant. Ce n’est pas si différent d’une série comme Menace de mort, avec la capacité de tuer accordée par un dieu et un détective intelligent qui le poursuit. La seule chose que j’espère que nous verrons davantage dans l’avenir, c’est pourquoi Saeyama a les capacités qu’il a et son histoire, qui n’est pas présente ici.

Je ne peux pas arrêter de te maudire est de l’auteur Kensuke Koba et de l’artiste Natsuko Uruma. Je pense qu’en ce qui concerne l’histoire, Koba a pris la bonne décision de se concentrer sur Mikiya et les Curse Killings plutôt que sur Saeyama, puisque maintenant nous avons tout vu en action, il est plus facile de s’investir dans l’intrigue plus large à l’avenir. Cependant, ce qui est le plus intéressant en ce qui concerne l’histoire, c’est que le cas de Mikiya est terminé dans le volume 1, donc dans le prochain livre, nous passerons à un nouveau personnage, qui fonctionnera soit en faveur de la série, soit sera un inconvénient.

En ce qui concerne l’art, Uruma utilise beaucoup de petits panneaux et comme il y a beaucoup de dialogues sur une page donnée, il n’y a pas toujours de place pour plus qu’une photo de profil de personnage, mais cela fonctionne pour le mieux car beaucoup de le drame est véhiculé par les expressions de la distribution. Uruma utilise des panneaux plus grands lorsque quelque chose de plus important se produit également (comme un décès), ce n’est donc pas comme si le volume était complètement absent de plans plus détaillés.

En ce qui concerne les premiers volumes, je pense que Koba et Uruma ont fait du bon travail en apportant une histoire intéressante à la table avec beaucoup de place pour la croissance. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un concept complètement original en termes de dieux offrant le pouvoir de tuer les autres, le fait qu’il n’y ait pas grand-chose de ce genre en cours sur le marché anglais en ce moment le verra. Bien que ceux qui espèrent un jeu plus long du chat et de la souris seront déçus par l’attention portée à un autre tueur de malédiction.

Je ne peux pas arrêter de te maudire Le volume 1 arrive au Royaume-Uni grâce à Yen Press et a été traduit par Christina Rose. La traduction se lit bien sans aucun problème à noter et il y a des notes de traduction à la fin du livre, bien que celles-ci ne soient pas nécessaires pour quoi que ce soit d’important pour l’intrigue. La série est en cours au Japon en trois volumes et Yen a le volume 2 de la série prévu pour une sortie en anglais en juillet.

Globalement, Je ne peux pas arrêter de te maudire se révèle être une nouvelle série convaincante qui se trouve confortablement aux côtés d’un géant comme Menace de mort pour son intéressant jeu du chat et de la souris. Bien qu’il soit possible qu’il s’effondre dans le prochain versement, pour le moment, je reste investi pour voir ce qu’il a d’autre dans sa manche.