La première collection omnibus de Shuzo Oshimi Extase du diable nous a présenté Noboru, un jeune homme qui est tombé amoureux d’une succube et s’est retrouvé dans toutes sortes d’ennuis après avoir découvert le secret du bordel Devil Ecstasy. Alors que la série touche à sa fin dans cette version, quelles horreurs attendent notre protagoniste ?

Alors que nous retrouvons Noboru, nous constatons que lui et son amour Melulu ont emménagé ensemble, déterminés à faire fonctionner une relation malgré les difficultés d’être des espèces différentes. Ils ne peuvent pas dormir ensemble au cas où Melulu tue accidentellement Noboru, mais il est d’accord avec ça à condition qu’il puisse rester avec la fille de ses rêves.

Néanmoins, Melulu s’inquiète de plus en plus du fait qu’elle ne peut rien faire physiquement pour Noboru dans leur relation. Ne voyant pas d’autre solution que de laisser Noboru trouver une fille humaine avec qui passer ses journées, Melulu décide de retourner à Devil Ecstasy, mais elle ne sait pas que les succubes et les humains sont sur le point d’entrer dans une bataille qui décidera de leur sort pour toujours !

À l’insu de Noboru, la police japonaise a mis sur pied un groupe de travail pour enquêter sur les succubes et Devil Ecstasy. Avec la révélation que les succubes se sont si bien intégrées dans la société qu’elles ont atteint n’importe où et partout, il devient clair que l’ensemble de l’humanité pourrait bientôt mourir si elle laisse les succubes à elles-mêmes.

Le groupe capture des succubes (et le couple humain-succube Kageo et Lalabelle) à expérimenter, les amenant finalement à créer une arme qui peut tuer une succube en un seul coup. Armé et prêt à tuer, le groupe entre dans Devil Ecstasy dans l’espoir de tuer le chef et d’arrêter la propagation des succubes.

Publicité

Naturellement, à cause du retour de Melulu là-bas, Noboru se retrouve impliqué dans tout cela et il sera surpris lorsqu’il découvrira qui est vraiment le leader de Devil Ecstasy ! Mais même ainsi, son désir d’être avec Melulu peut encore s’avérer être la réponse à tout.

Quand j’ai passé en revue le volume 1 de cette série, je l’ai appelé Oshimi dans son état le plus déséquilibré et je ne le regrette pas, ni ne le rétracte car la direction dans laquelle ce manga continue est absolument folle. Nous avons depuis longtemps dépassé le point de demander si cette série est bonne ou non et bien dans le domaine de ne pas pouvoir la poser simplement parce qu’elle vous oblige à la voir jusqu’au bout.

Si vous n’avez pas aimé le premier épisode, celui-ci ne fera rien pour vous faire changer d’avis. À bien des égards, c’est beaucoup plus violent, sexuel et ridicule par rapport à ce qui s’est passé avant. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, il parvient à raconter une histoire cohérente dans l’ensemble, ce dont je dois rendre hommage à Oshimi. Peu importe à quel point l’histoire devient absurde, elle finit au moins par se concrétiser.

Dans l’ensemble, je ne pense pas pouvoir dire Extase du diable est bon ou mauvais, c’est une expérience et une expérience que d’autres fans de l’auteur retireront beaucoup de la lecture. Le manga ne s’excuse pas de son caractère extravagant et, comme je l’ai dit la dernière fois, c’est clairement la racine de l’endroit où Oshimi a pris ses divers mangas depuis.

Tome 2 de Extase du diable vient en Occident grâce à l’empreinte verticale de Kodansha et est un omnibus 2 en 1 contenant les volumes 3 et 4 de la version japonaise. Le communiqué est traduit par Alexandria McCullough-Garcia et la traduction se lit bien sans aucun problème à noter.

Globalement, Extase du diable Le tome 2 parvient à conclure la série de manière satisfaisante même si le chemin pour y arriver est tout aussi ridicule que la sortie qui l’a précédé. Si vous n’étiez pas fan de la première version, ce ne sera pas pour vous, mais si vous vous sentez obligé de terminer, alors c’est une lecture assez agréable pour ce que c’est.

Rate this post
Publicité
Article précédentLe super-héros trans Dreamer rejoint Fortnite dans le cadre de l’événement Rainbow Royale Pride
Article suivantReview: Reno8 Pro 5G d’Oppo a fière allure mais un peu cher
Berthe Lefurgey
Berthe Lefurgey est une journaliste chevronnée, passionnée par la technologie et l'innovation, qui fait actuellement ses armes en tant que rédactrice de premier plan pour TechTribune France. Avec une carrière de plus de dix ans dans le monde du journalisme technologique, Berthe s'est imposée comme une voix de confiance dans l'industrie. Pour en savoir plus sur elle, cliquez ici. Pour la contacter cliquez ici

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici