Le concept de jeux en ligne de réalité virtuelle en tant que cadre est courant dans les romans légers, les mangas et les anime depuis des lustres maintenant. Il y a un croisement considérable dans le public de ces médias de divertissement et des MMO eux-mêmes, donc créer des histoires parlant de ce genre d’expériences a du sens. Cependant, se concentrer sur l’attrait des fans établis de jeux de rôle en ligne peut courir le risque d’aliéner ceux qui ne sont pas déjà intéressés par l’exploitation des systèmes de statistiques ou les types spécifiques de progression présentés dans ces types de jeux. On pourrait faire valoir qu’un tel attrait n’est pas nécessaire et que les émissions de MMO devraient être «pour» les personnes qui aiment déjà les MMO. Mais un petit spectacle de l’année dernière a prouvé à quel point le autre la direction pourrait fonctionner.
BOFURI: Je ne veux pas me blesser, donc je vais maximiser ma défense. était une série pour les personnes qui n’auraient pas le premier indice sur la façon de jouer à un MMO, en mettant en vedette un personnage principal tout aussi ignorant qui non seulement vient profiter du jeu à ses propres conditions, mais finit par s’y épanouir en tant que résultat direct de son approche peu orthodoxe.

Dans l’histoire de BOFURI, Kaede saute à contrecœur dans le monde virtuel de NewWorld en ligne
à l’insistance de sa copine Risa, plus instruite du jeu, seulement pour être coincée à comprendre le jeu par elle-même au début, car cette dernière était retardée par des engagements académiques. Sans expérience ni conseils (sans parler du manque apparent de tutoriels présentés par NWO
design sterling, quelque chose à aborder plus tard) Kaede entre dans le jeu sous le couvert de son avatar «Maple» et commence simplement à patauger. C’est une situation avec laquelle les moins enclins aux MMO peuvent sympathiser, et la première et la première indication de BOFURILe message continu de: C’est bon si vous ne savez pas ce que vous faites, vous pouvez toujours vous amuser.

C’est une autre façon BOFURI se différencie par sa valeur de divertissement. Des émissions VRMMO plus typiques (pour ne rien dire de leurs proches cousins ​​du genre isekai) présentent des scènes détaillées de leurs protagonistes obtenant un aperçu par cœur des systèmes du jeu, qui poursuivent ensuite les meilleures constructions et méthodes pour exploiter lesdits systèmes pour des power-ups .

Maple ne fait décidément pas cela.

Au contraire, sans aucune compréhension préalable de la façon dont les mécanismes de MMO sont censés fonctionner, elle adopte une stratégie de base qui semble parfaitement logique de son point de vue: elle veut se blesser le moins possible, alors elle met littéralement tous ses points d’expérience en défense. les attributs. Aussi ridiculement que cela soit présenté, il y a un noyau de vérité relatable dans sa méthodologie; en tant que personne qui a tendance à ne pas être très douée moi-même dans des jeux comme celui-ci, j’ai également essayé de donner la priorité aux points de santé et de défense pour les différents personnages que j’ai construits dans différents jeux. La façon dont les choix de Maple se transforment ensuite en situations où ses capacités augmentent de manière exponentielle joue simplement dans ce fantasme universel incarné par le jeu dans BOFURI: que vous pouvez jouer de la manière que vous voulez, même en faisant des choix sur le champ gauche uniquement en raison de votre inexpérience, et le jeu fonctionnera toujours pour vous et vous pourrez vous amuser.

Bien sûr, le statut de Maple en tant que turbo-tank terrifiant ne la marque que comme une classe particulière qui peut être construite dans NWO, et nous devons nous rappeler que la seule raison pour laquelle elle s’est lancée dans cette aventure était de jouer avec ses amis. Sa meilleure moitié Risa construit son personnage de «  Sally  » autour d’une construction basse défense / haute vitesse plus typique de ces joueurs expérimentés min-max susmentionnés, mais qui sert son objectif narratif de montrer à quoi ressemble quelqu’un qui joue «  normalement  » par rapport à Érable.

Mais loin d’être simplement une feuille fonctionnelle pour Maple, Sally existe plus comme un complément, une affirmation de la façon dont tous les styles de jeu peuvent être viables pour le plaisir d’un jeu. Le simple fait de rejoindre son meilleur ami permet à Sally de porter Maple (littéralement) pour compenser sa faible vitesse, et même les choix plus risqués de Sally en matière de construction et de style de jeu sont plus encouragés qu’ils ne le feraient normalement par les récompenses de l’approche décalée de Maple.

Cela devient un thème au fil de la série, illustrant comment les succès involontaires de Maple à la demande d’un simple plaisir impulsif inspirent les autres amis et camarades de guilde qu’elle accumule. Les jumeaux Mai et Yui tirent pour des constructions axées sur l’attaque avec lesquelles ils ont d’abord du mal, mais se développent progressivement après avoir été accueillis dans Maple Tree. Chrome Shielder chevronné a joué initialement NWO d’une manière beaucoup plus typiquement «  sûre  », mais après avoir interagi avec Maple, commence à prendre des risques plus sauvages, comme enfiler un ensemble spécial d’armures maudites que même lui admet qu’il ne se serait pas senti à l’aise d’utiliser auparavant. À chaque tour, l’implication est que l’expérience de l’approche de jeu en roue libre de Maple aide ses amis et autres joueurs à se détendre pour avancer avec leur propre style au lieu de jouer au jeu comme ils pensaient qu’ils étaient «  censés  » le faire, pas nécessairement de le faire. récoltez des bonus de statistiques, mais simplement pour augmenter leur plaisir du jeu.

Cet aspect est renforcé par ce dont on nous montre NewWorld en ligne le design du jeu. À l’avant, une caractéristique clé de BOFURILe réglage est qu’il est simplement juste un jeu. Les personnages ne sont pas piégés dans le royaume virtuel en essayant de trouver un moyen de s’échapper, et il n’y a pas de schémas néfastes du monde réel qui découlent de conflits dans le jeu. Même les tournois et les compétitions qui forment la base de quelques arcs ne présentent aucun enjeu majeur en dehors du simple fait d’être quelque chose à faire. En tant que tel, même avec tous ses combats fantaisistes, BOFURI se présente moins comme une série d’action de combat ou de compétition, et plus comme une série iyashikei agréable sur la participation à une activité amusante avec vos amis. À cette fin, la série peut montrer des éléments de NWO
une conception qui ne sert pas directement au combat ou à la construction de personnages, comme des couchers de soleil pittoresques à admirer ou de beaux lieux de rendez-vous nocturnes. Cela suggère que l’attrait du jeu est autant similaire à VRchat qu’il l’est Final Fantasy XIV, continuant de défendre les idées amusantes de la série.

Ironiquement, une telle philosophie de conception est indirectement responsable de la chute de Maple dans les options surpuissantes que le NWO l’équipe de développement doit compter avec. Parmi ces éléments scéniques mentionnés ci-dessus, le jeu contient également de la nourriture que les joueurs sont capables de manger et de goûter. Un argument de vente ambitieux et divertissant pour cette version, bien sûr, sauf que cette fonctionnalité finit par permettre à Maple de manger TOUT dans le monde du jeu si l’occasion se présente, y compris les ennemis et boss dangereux et venimeux. Quelques repas préparés par des monstres plus tard, Maple a généreusement mis à niveau et intériorisé de formidables pouvoirs de poison. Ce n’est qu’un exemple de la tendance continue de notre héroïne, non seulement en jouant au jeu de manière non conventionnelle, mais d’une manière que les concepteurs n’avaient jamais voulue.

Comme BOFURI continue, il devient évident que le manque apparent de supervision des développeurs pour
NWO est plus un bogue que la fonctionnalité que Maple exploite pour toute sa valeur. Elle ajoute un bonus gagnant au concours sur son adorable sirop de tortue qu’elle utilise ensuite comme moyen de transport volant. À un moment donné, en l’utilisant pour contourner une forêt dangereuse dans une mission d’escorte, elle découvre que le PNJ concerné n’a pas de dialogue approprié intégré pour expliquer une telle solution de contournement. Ce n’est pas seulement une petite référence amusante au genre de problème que beaucoup d’entre nous ont nous-mêmes rencontré dans les jeux, mais cela renforce également la notion selon laquelle NWO est «  juste un jeu  », et ses développeurs travaillent toujours à repasser tous les problèmes.

Même si les administrateurs se révèlent incapables de vraiment ralentir les progrès de Maple, il est presque attachant de les voir essayer, déployer un véritable «  nerf  » à ses capacités (un revers presque comique que je sens que vous ne verriez jamais appliqué à plus Héros d’anime MMO maîtrisés «  sérieux  ») pour revenir à la panique alors qu’elle trébuche sur une autre façon de casser leur jeu à la mi-temps et encore une fois. C’est drôle, mais c’est aussi un autre élément de BOFURISelon la philosophie, même les créateurs d’un jeu ne devraient pas avoir leur mot à dire sur la façon dont vous vous amusez avec lui, et qu’en adoptant des approches créatives pour vous améliorer, vous pouvez réellement pousser les gens derrière le jeu à faire mieux aussi. NWO finit par devenir une expérience plus réfléchie et plus équilibrée en conséquence directe de l’approche de Maple, une influence qui s’étend non seulement à ses amis et aux personnes qui créent le jeu, mais même aux joueurs contre lesquels elle finit par rivaliser.

Il existe peut-être une réputation non-inouïe de joueurs en ligne plus hardcore et compétitifs qui ont tendance à être moins que des gens agréables, en particulier pour les néophytes du médium. Et cela se traduit par le fait que l’anime aborde également le sujet, où des rivaux ambitieux déploient des stratagèmes duplicites au nom de prendre les jeux vidéo comme des affaires complètement sérieuses. Cet élément est également présent dans BOFURI, du moins au début. La guilde Holy Sword considère Maple et son équipe comme une menace sur laquelle enquêter et concevoir des compteurs. Et tandis que Sally tente dans un premier temps de protéger le chef de guilde de ces formalités moins amusantes, il arrive un moment où Maple ne peut pas éviter un conflit direct avec ces ennemis.

La partie choquante vient de la façon dont Maple s’en tient à ses principes jusqu’à la toute fin, même au mépris des affirmations des autres joueurs sur la façon dont elle «devrait» jouer, donnant la priorité à la protection de ses amis dans le jeu plutôt que de simplement jouer pour gagner. Et l’ironie suprême vient du fait que Maple et sa guilde ne gagnent pas l’événement, se retrouvant à la place à une troisième place lointaine derrière les deux guildes «  harcore  » que tout le monde s’attendait à sortir victorieuses. Mais la victoire aux points n’a pas d’importance dans la vision du monde adoptée par BOFURI, et l’attitude attachante de Maple et l’aide ultérieure de ses ennemis d’alors signifient qu’ils finissent tous par venir chez elle pour une fête de la victoire quand tout est dit et fait. C’est parfaitement encapsulé dans sa dispensation de la simple sagesse de «Il n’y a pas de camp quand les combats s’arrêtent». Pour Maple, le but du jeu est de s’amuser avec tous les amis que vous pouvez vous faire, et à cet égard, elle joue le plus correctement possible.

L’approche distincte de Maple en matière de jeux en ligne ne sonne pas vraie pour tout le monde, elle ne le peut pas. Mais surtout, elle accueille tous les autres joueurs en tant qu’amis dans sa vie, les encourageant à s’entendre et à s’amuser davantage dans le jeu en cours de route. Il n’est pas étonnant que les développeurs choisissent à la fin de la série animée simplement de la laisser continuer à évoluer, en observant de loin qu’elle est devenue le visage convaincant du jeu pour d’autres nouveaux joueurs. C’est le genre d’engagement appréciable que tout jeu réel aimerait avoir comme aspect promotionnel: une preuve invitante qu’il n’y a pas de mauvaise façon de jouer.